vendredi 11 septembre 2009



1 - Lost souls


C’est un endroit rempli d’âmes perdues
Où l’on joue les artistes
Mais moi, je n’y vois qu’un maître
Et des esclaves soumis
Sais-tu que les temps ont changé
« La question » et le lynchage
Ne sont plus à l’ordre du jour…
Ici, on se contente de dévorer ton âme
« Maître allez-vous me sauver
De la fange et de ces fous !
Dites-moi quand je dois pleurer
Il n’y a rien que je refuserai de faire… »
Attendre d’un mini gourou qu’il hoche la
tête dans l’espoir d’accéder à une vie
meilleure, de réaliser un rêve ou de faire
partie d’un cénacle, c’est entrer dans l’école
de la soumission. La misère morale constitue pour ces maîtres usurpateurs
un terrain d’action très favorable. Ils y font leur miel ; avec un cynisme et une
ironie débridés, souvent du plus mauvais goût, ils n’ont de cesse d’humilier
ceux qui ont fait allégeance et acceptent de danser cette ronde nauséabonde…
De cette « Trash TV », Horace Mc Coy en a saisi la genèse dans un court récit
peu de temps après la crise de 1929. Trente cinq ans plus tard, Sydney Pollack l’adapte au grand écran. Aujourd’hui ce film bouleversant reste un
chef-d’œuvre du cinéma américain dont le titre laisse songeur :
On achève bien les chevaux.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Super rencontre et même sous la pluie, il faisait beau.
J'adore ce nouvel album: une voix et une guitare magnifique. Merci l'ami et à bientôt...
Olivier