jeudi 7 octobre 2010

Don Felder est sans doute l'un des guitare héros le plus sous-estimé de sa génération. Sa vie et son parcours pour se hisser au panthéon de l'industrie musicale incarne le rêve américain par excellence. Ce gamin qui appris à jouer sur une vieille guitare à trois cordes atteindra le sommet de son art en rejoignant le groupe Eagles au milieu des années 70... Il a grandi dans une famille à la fois pauvre et digne, au bout d'un long et poussiéreux chemin comme il le dit lui-même, à l'orée de Gainsville, une ville de province perdue au milieu de la Floride. Lorsqu'il voit Elvis pour la première fois à la télé, c'est un choc et l'élément déclencheur qui le propulsera vers son destin, devenir le guitariste d'un grande groupe de Rock et entrer dans l'histoire en participant à l'élaboration d'un des plus beaux album de l'histoire du rock et de la musique tout simplement : Hotel California. Mais cet itinéraire fut semé d'embûches et de déconvenues avant d'arriver au sommet. Et même une fois tout là-haut, les mesquineries, vexations et trahisons furent au rendez-vous. Son histoire est édifiante et riche d'enseignements. Don Felder l'a écrite et son récit est devenu un livre que je vous recommande vivement de lire. P.S. : petit détail, il n'est à ce jour disponible qu'en anglais. Bonne lecture... :-)

mercredi 30 juin 2010

"The night they drove my old band down"

Novembre 1976
San-Francisco
Winterland Ballroom

"Good-evening", on imagine que c'est les dents serrées que Levon Helm, batteur et chanteur du groupe "The Band", annonce par ce bref et arride "salut au public" leur ultime concert : La Dernière Valse (The Last Waltz).


Il arrive parfois qu'un être humain soit doté d'un ou de plusieurs talents, qu'il arrive au bon endroits, au bon moment, qu'il soit honnête et fasse les bons choix dans la grâce et la dignité. Alors il se peut qu'il rencontre l'adhésion du plus grand nombre en étant certain de ne s'être jamais compromis.
Levon est sûrement un de ceux-là. Lui et son groupe ont effectué un parcours sans faute depuis sa fondation en 1968. Ils commencent leur carrière en sortant un des joyaux de l'histoire du Rock "Music from big pink", un chef-d'oeuvre, puis un autre "The Band" en 1969. Il rencontrent un succès public et critique, fait rarissime, car même les plus grands de l'époque (Stones, Beatles, Who, Led Zep...) furent décriés à leurs débuts.Les albums qui suivront seront moins forts et inégaux, mais tous demeurent des classiques du genre.
Bien-sûr avec le succès se sont infiltrés quelques poisons d'usage ; drogue (écoutez l'interprétation vocale de Levon dans "Strawberry Wine", il est sous l'emprise de l'héroïne et elle fait froid dans le dos...) ; l'alcool (qui aurait fini par consumer entièrement Richard Manuel, le pianiste, s'il ne s'était suicidé en 1986) ; et surtout la cupidité (Robbie Robertson, guitariste "hors normes" et songwriter talentueux, ne s'oubliera pas en retirant très vite les marrons du feu pour les mettre dans sa besace... En d'autres termes il détournera habilement la paternité des chansons du groupe, paroles et musiques, en créditant la quasi totalité de l'oeuvre à son seul et unique nom. Cette oeuvre qui est manifestement le résultat d'un travail collectif*...
Levon en parle dans son livre "this weel's on fire" au chapitre Divide and conquer. Et à ce titre, il pense que Robbie Robertson songeait depuis longtemps à cette "Porte de sortie en beauté" que constiuait pour lui The Last Waltz" ; en finir avec ce "God damn impossible way of life" qu'est la vie d'un groupe en tournée tout continuant de toucher de confortable "droit d'auteurs". Ce qui devait encore être le cas à l'époque (sic !)

Nous en sommes là quelques instants avant que commence ce concert.
Levon Helm est trop humble pour y penser, et c'est sûrment amer qu'il va monter sur la plus haute marche au Panthéon du Rock.
Il ne se contentera pas d'entrer dans l'histoire de la musique, c'est déjà fait depuis longtemps, mais dans l'histoire de son pays et peut-être même d'un certain genre humain"
Les neufs caméras 35 milimètres dirigées par Martin Scorcese ne capturent pendant quelques secondes que le noir opaque d'une salle plongée dans l'obscurité.

Oui, il vient de vient de loin ce gosse, ce petit blanc-bec qui ravitaillait en eau les ouvriers agricoles dans les champs brûlants de l'Arkansas. Ses parents s'y sont établis pour exploiter une ferme entourée de champs de coton.

lundi 19 avril 2010

LE CHOC DES TITANS

Non, il ne s'agit pas du dernier blockbuster hollywoodien réalisé par un gars de chez nous.Le film dont je vous vous parle est un documentaire édifiant consacré à la "guitare électrique" au travers d'une rencontre improbable et masjestueuse en entre trois guitaristes et songwriters.
Trois générations, ......trois styles, trois entités sans compromis racontent de l'intérieur leur odyssée musicale, leurs doutes, leur passion pour cet instrument jusqu'au moment où chacun se retrouve seul au milieu de ce "carrefour", le fameux "Crossroads" de Robert Johnson où ils feront face à eux-même avant d'entrer dans l'histoire du ROCK et de changer son cours...

Le doyen des trois , c'est James Patrick Page, plus connus sous le nom de Jimmy Page, fine lame de l'aristocratie guitaristique anglaise. A la fin des années soixante, il est l'un des musiciens de studio les plus doué de sa génération. Mais las du rythme effrenné des sessions d'enregistrement, il finit par monter un groupe dont le nom fait référence à une machine volante allemande. Dix ans plus tard, cette machine devenue infernale effectue un atterrissage forcé avec pertes et fracas.Il laisse derrière lui 9 albums, 9 coffres, 9 écrins remplis de perles qui encore aujourd'hui n'ont rien perdu de leur éclat d'origine...

Le second, c'est David Howell Evans. Mais très vite, dans la formation dont il est le guitariste, on l'appelle "The Edge". Il sera le gardien du temple du "Rock'n Roll" avec les autres membres de son groupe (U2 sic!) dans ces années 80 où la musique populaire est plus que moribonde...

Enfin le troisième larron s'appelle Jack White. il est le plus jeune, il est américain, il est punk et bourré de talent. Ce gaillard au chapeau rond a le visage joufflu d'un poupon et le regard perdu d'un garçon à l'aurée de l'adolescence. Il nous raconte comment il a grandi au sein d'une famille nombreuse, empoigné sa première guitare (en plastique) et commencé à faire du Rock dans une ville du nord des Etats-Unis noyée dans le rap et la house où cétait la dernière des chose à faire...

Le Film est sorti en août 2009 en Europe, sauf en France bien-sûr (donc tout va bien...), vous pouvez vous en procurer un DVD sur ebay UK pour environ 20 euros.

Voici la bande annonce...

mercredi 7 avril 2010

En concert ce vendredi 9 avril 2010 au bar "LA GARGOUILLE"

Je vous invite à venir découvrir l'univers et les chansons de mon dernier album et de plus ancienne lors d'un concert exeptionnel dans l'enceinte de la célèbre taverne "LA GARGOUILLE"
à partir de 20 h 30.
Je vous attends nombreux afin de partarger avec vous mon dernier "opus".

P.S. : le concert sera filmé pour la postérité... alors SOURIEZ...